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INTERVIEW SPECIALE DU PRESIDENT GENERAL DE LA COMMUNAUTE BAFOUNDA DE DOUALA
JOSEPH MATHUS TATHO

Sa personnalité, ses visions, son parcours et son plan d'action.
Notre reporter est allé à la rencontre d'un homme d'action qui est prêt à tout pour sortir toute une communauté de la traine et l'inscrire dans la liste des villages qui imposent le respect par leur nom.



Il naît parfois dans des plus simples familles, des plus humbles communautés, un enfant qui en grandissant élève son nom, le nom de son père, celui de sa mère, de toute sa famille, et même de toute sa patrie. Bref, par ses travaux, il ennoblit l’homme

Très souvent, naît au sein des familles dites de caste, de passé glorieux, un enfant qui en grandissant, ternit l'héritage de son passé, blesse l'honnête homme de passage, éclabousse même la dignité de l'individuel diambur-diambur.
C'est au respect de toutes les implications que peuvent avoir cette réflexion de Sembene Ousmane sur l'essor de la communauté Bafounda de Douala que la rédaction de notre site est allé à la rencontre d'un homme énigmatique, dont le flegme, l'assurance et l'aura font penser à cette race de leader plus d'actualité, mais qui ont marqué d'une empreinte indélébile leur époque, à travers leurs actions et leurs dispositions constantes à aller toujours au devant de tous les obstacles susceptibles d'entraver leur marche vers l'excellence.
Il s'agit bien évidemment de Joseph Mathus TATHO dit Sop Foda qui a bien voulu malgré la visite inopinée de notre reporter, mais aussi et surtout son emploi de temps très chargé, nous mettre dans le confort de son bureau pour répondre à quelques unes de nos questions.
 
 Reporter du Site Web : Qui est Joseph Mathus TATHO

Joseph Mathus TATHO : Jeune et Modeste Traditionaliste. Vous remarquez sans doute que les premières lettres de cette phrase coïncident avec les premières lettres de mon nom. J'ai 34 ans, je suis employé de bureau dans une société de la place. Je suis par ailleurs prince et notable dans mon village dont l'ambition principale est de donner un nom à ce dernier.

RTW : Actuellement président général de la communauté Bafounda de Douala, c'est un mérite. Peut-on savoir quel est votre parcours?

JMT : Je ne pense pas que ce soit un mérite comme vous voulez l'insinuer, c'est 15 années de travail, un rêve qui s'est enfin accompli. En ce qui concerne mon parcours, 
1992-1993 je suis président des élèves Bafounda de Douala, il faut noter que c'est lors de mon mandat que naît la JERBAD ( Jeunesse Responsable Bafoundade Douala), car ses membres sont dissidents de l'asseesbad qui voulait dire association scolaire et estudiantine Bafounda de Douala
1994 je suis responsable de la JEC ( Jeunesse Estudiantine et Chrétienne de Douala)
1998 je suis secrétaire général adjoint de la communauté Bafounda de Douala
1998 je suis président de la coopérative des élèves du collège De la salle de Douala.
2000 je crée la Mutuelle des Amis de Yaoundé, qui n'a malheureusement pas supporté mon depart de yaoundé.
2002 je suis candidat à la présidence Bakonti de Douala, mais les dignitaires du quartier me conseillent de retirer ma candidature.
2002-2006 : c'est un parcours à vide au sein de la famille Bakonti, qui me permet en fait de prendre du recul pour mieux réfléchir. Ce moment coïncide aussi avec mon séjour hors de la ville de Douala,j'ai sejourné a Bamenda et kribi. Je reviens donc en 2006 pour mettre ma candidature pour l' élection de la présidence générale de Douala qui malheureusement n'aura pas lieu. 
actuellement, je suis commissaire aux comptes du CEBY ( Cercle des elites Bafounda de Yaoundé )

RTW : A votre avis, que doit-on attendre d'un leader comme vous?

JMT : je n'ai jamais pensé à ce qu'on peut attendre de moi, mais je me suis toujours dis que j'avais beaucoup à donner aux autres.

RTW : Qu'attendez vous des autres?

JMT : Du soutien total, de la disponibilité, de croire en mes possibilités et potentialités, bref du soutien inconditionnel; car j'ai pour principe de ne pas décevoir.

RTW : Pour revenir à Bafounda dont vous êtes le président général, quel est votre champ de compétence?

JMT : Je ne peux pas dire quel est mon champ de compétence dans la mesure où le plus important n'est pas de définir les rôles et les statuts, il s'agit de prouver que nous avons un peuple qui existe. une fois que cela sera fait, le reste viendra aisément, pour l'instant ce qui compte c'est de trouver le chemin de la gloire.

RTW : Quel sont les objectifs que vous comptez atteindre durant votre mandat?

JMT : L'objectif final est de promouvoir le bien être de tout Bafounda à Douala, ceci passe par la reconstruction  de notre  foyer culturel, ainsi pour y arriver,un  recensement s'impose, l'identification de tous les fils et filles Bafounda de Douala aussi. et une participation regulière et remarquable au développement du village  à travers le COGEDEBA

RTW : comment compter vous parvenir à vos fins? Quelles sont vos sources de financement?

JMT : La communauté Bafounda en qui j'ai foi

RTW : Et s'il arrivait que vos projets n'arrivent pas à terme?

JMT : Je ne suis pas pessimiste raison pour laquelle je n'ai pas prévu cette éventualité.

RTW : Et s'il arrivait que certains de vos collaborateurs les plus influents vous lâchent; aurez-vous toujours la même détermination?

JMT : Ma présence à la présidence ne dépend pas d'eux. J'ai choisi des gens en qui j'ai confiance. Et même s’ils me lâchaient... Bafounda est plein de bras tout autant valeureux.

RTW : Comment pensez vous Bafounda dans 20 ans?

JMT : Je rêve d'un ressortissant Bafounda député à l'assemblé nationale, d'une jeunesse forte et ambitieuse, d'un potentiel d'homme d'affaires présent dans tous les circuits de la vie économique.

RTW : Généralement, à votre niveau on pense à une carrière politique. Vous y pensez vous aussi?

JMT : tout jeune quand j'ai dis à mon père que je voulais faire de la politique, il m'a fait comprendre que ce n'était que pour des menteurs. Or j'ai pour principe d'être franc et sincère dans tout ce que j'entreprends. Toutefois, si l'occasion m'est donnée, je ne pense pas la refuser.

RTW : Dans ce cas, pour quel parti seriez-vous prêt à militer?

JMT : Je militerai pour le parti dont les ambitions seront en adéquations avec les projets que j'ai pour mon village.

RTW : Certaines personnes vous trouvent orgueilleux. Qu'est ce que vous leur répondez?

JMT : Je n'en voudrais pas à ceux qui me trouve orgueilleux, déjà que je ne sais pas si je le suis... Peut être que je le suis malgré moi... mais je doute fort. Dans tous les cas, si etre veridique est peut être considéré comme prgeuil, je me plais ainsi...

RTW : Comment pensez-vous qu'un homme comme vous doit être?

JMT : Disponibilité, volonté et tolérance. un président général c'est celui qui peut être capable d'assurer les fonctions de chef de famille. 
 
RTW : A propos de votre vie privée, peut-on savoir si votre épouse est Bafounda?

JMT : (hésitation) Je préfère laisser le soin à la communauté de découvrir ce pan de ma vie.... Parce qu'il serait mal de dire qu'elle est alors qu'elle ne l'est pas, ou bien qu'elle ne l'est pas alors qu'elle l'est.

RTW : Votre réponse ne me semble pas clair; ce qui  peut laisser croire que vous n'êtes pas marié à une ressortissante de votre communauté. Comment un traditionaliste que vous prétendez, être peut-il encourager le mariage exogamique?

JMT : Vous avez bien dit "traditionaliste" et vous me demandez si j'ai une épouse, au lieu de me demander s'il y'en a parmi mes épouses des filles Bafounda ou pas. Je crois que nous devons donner à tout seigneur tout honneur; vous savez très bien toutes les implications que le mot "traditionaliste" peut avoir et vous me posez ce type de questions (rires)

RTW : Que pouvez-vous dire à un jeune qui rêve d'être à votre place un jour?

JMT : C'est vrai que ça ne fait que quelques jours que je suis la, mais je ne pense pas que ce soit une place dont il faut rêver. Au fur et à mesure que les jours passent, je trouve mon siège moins enviable et piquant et je ne pense pas que quelqu'un puisse envier quelque chose qui pique.  Pour tout dire, c'est trop de sacrifice. 

RTW : Et s'il vous arrivait d'avoir la possibilité de renaître de nouveau, où et comment le voudriez-vous? Quel nom aimeriez-vous prendre?

JMT : La seule chose qui puisse me plaire de tout ce qui me concerne, c'est ce que je suis; c'est à dire  fils de mon père, ressortissant Bafounda, et moi même. Ce sont les seules choses que je ne voudrais pas perdre.  

RTW : Nous sommes parvenus à la fin de notre entretien. Avez-vous des points d'ombres ou des préoccupations auxquels vous aurez aimé qu'on y fasse allusion?

JMT : Je souhaite vivement vous faire part de plan d'action et vous donner rendez-vous dans six mois pour un autre entretien. Ce sera l'occasion pour vous de réaliser si nous avons avancé ou pas. Pour ce qui est du reste, je vous tiendrai informé le moment venu si vous le voulez bien.

RTW : Monsieur Joseph Mathus TATHO, nous vous remercions pour cet espace de votre temps que vous avez sacrifié à notre cause.

JMT : C'est, et ce sera toujours un honneur pour moi de répondre à la rédaction d'un site aussi sérieux que le votre.
 SON PLAN D'ACTION

  1. Mise sur pied d’un fichier pour l’identification de tous les fils Bafounda de Douala. De l’idée générale, le souhait serait d’être capable de savoir combien de fils et filles Bafounda résident dans la ville de Douala, ainsi il sera organisé dans les mois qui suivront mon élection une journée de recensement des fils Bafounda de Douala.

L’inscription se fera moyennant la somme de 2500 frs et en retour chaque fils recevra une carte de résident et un numéro d’identification à vie.

 

  1. Mettre sur pied une assurance sociale qui sera obligé pour tous les fils et filles Bafounda de Douala dont le montant sera de 5000 frs.

Cette assurance nous viendra au secours en cas de :

    • Décès d’un membre : Une somme sera allouée pour les obsèques (achat cercueil, location corbillard, tenue, gerbe de fleur etc. Et le reliquat sera remit à la famille du défunt tel que prescrit lors de son inscription. )
    • Incendie : après enquête, le concerné bénéficiera d’une assistance de ….à décider après recensement.
  1. Obtenir un titre foncier pour le terrain qui abrite notre siège à Douala.
  2. Faire adopter le plan de construction du foyer.
  3. Souscrire un abonnement SNEC pour notre foyer culturel et social.
  4. Créer une taxe sur la consommation des bières.
  5. organiser de façon régulière les activités sportives et culturelles.
  • Sport : Les tournois seront mieux organisés et réguliers, et lors  ce chaque année la communauté allouera un budget de fonction de la demande des sports. Parce qu’au début de chaque tournois, nous devons être capable de fournir deux ballons et un jeu de maillot à chaque quartiers. Au cours d’une année, nous devons être capable de recevoir plusieurs équipes sœurs tel que Bafounda de Yaoundé, Bafounda de Kumba, Bafounda et bien d’autres, nous devons être capable de participer aux tournois MBO NDA, BAMBOUTOS ET OUEST, pour être capable après un tournois de prospecter les fils Bafounda dans les équipes de football.
  • Culture : Revaloriser les danses traditionnelles, motiver l’intégration des dignitaires et élites Bafounda au sein du kana, organiser une journée culturelle Bafounda à Douala, et à chaque édition la meilleure danse traditionnelle accompagnera le chef lors de ses sorties et la communauté allouera un budget par an pour la culture afin que nous soyons capables de motiver les initiatives comme celles de TALLA Jean, que nous soyons capables d’introduire nos fils dans les domaines qui puissent véritablement être les leurs.
  1. Mettre sur pied une association des élèves Bafounda de Douala.
  2. Lancer le chantier de construction du foyer Bafounda de Douala.
  3. Rester à l’écoute et être à la disposition du représentant du chef supérieur sa majesté TCHO PIERRE BOSCO

NB : Il sera organisé tous les six mois une conférence dont le but serait de présenter le bilan des six mois écoulés, et le peuple aura ainsi la possibilité de poser des questions à ses dirigeants.

Ø      La légalisation du statut et règlement intérieur de notre communauté

Ø      L’ouverture d’un compte bancaire

Ø      L’organisation des mariages collectifs pour ceux qui le désirent

Ø      Des journées de sport pour tous

Ø      Des journées de santé pour tous où on pourra posséder à des tests de dépistages gratuits

                                    Propos recueillis par Polos.fako
                                                              © fevrier 2009


"Tradition et developpement"
 
Appolos Patrick KAKEU

"Propos libres"

Les pays industrialisés sont generalement considérés considérés comme des pays qui ont maitrisé la science et la technique. Contrairement aux pays sous-developpés, ce sont des pays qui ont developpé de très grandes infrastructures communicationnelles, sanitaires, des pays où le taux d'alphabetisation est le plus élevé. Les industries y foisonnent.
Force est de constater que, au lieu de continuer à croupir sous le poids de leurs traditions, ces pays ont su l'integrer dans leur mode de vie, dans leur developpement, contrairement aux pays africains où ce developpement est quelques fois influencé négativement, voire contrarié par la tradition. D'où le sujet soumis à la reflexion de notre site : "Tradition et developpement"
S'il est encore brsoin, dans le cadre Africain en genral et Bafounda en particulier, de montrer et demontrer que la tradition peut être d'un atout majeur pour le developpement, seul ce que nous croyons savoir sur son impact sur la plupart de nos sociétés se chargera de nous convaincre. Car ne perdons pas de vue que ce même developpement tant recherché subisse quelques fois des influences indesirables non négligeables de sa part.

1. La tradition peut être d'un apport majeur pour le developpement

D'entrée de jeu, procedons à une analyse conceptuelle des termes du sujet, car les mots pour paraphraser le regretté Jean Paul SARTRE sont des idées.
Nous entendons par tradition, du latin "traditio" de "tradere" le fait de livrer quelque chose à quelqu'un. Il s'agit de la transmission des doctrines, des legendes, des coutumes, pendant un long espace de temps. C'est la manière d'agir ou de penser transmise de generation en generation.
Par contre le developpement c'est l'action de developper. En se referant par exemple à l'économie, il s'agit de l'amelioration qualitative et durable d'une économie et son fonctionnement.
Dire que la tradition peut jouer un rôle majeur pour le developpement, n'est pas denué de tout fondement dans la mesure où elle recèle des aspects positifs qui s'imposent à plus d'un égard.
Pour s'en convaincre, il n'est qu'à se rendre à l'évidence que notre norme suprême qui est la constitution de la republique du cameroun, sous tendue par la loi N° 96/06 du 18 janvier 1996 en son article premier " De l'Etat et de la souveraineté" reconnait et protège les valeurs traditionnelles conformes aux principes démocratiques  aux droits de l'Homme et à la loi. Autant dire que notre constitution consacre des traditionnelles positives.
En fait de valeurs traditionnelles positives, est-il encore besoin de rappeler que les us et les coutumes, legués par les ancêtres sont intrinsèques à un groupe social, à une communauté, à une region?
voila pourquoi les manières de vivre, de faire et de penser légués par les ancêtres et communes à une certaines communauté où à une région se posent en s'opposant à celles des autres communautés ou régions. voila pourquoi ce qui peut être considéré comme positif, sera décrié ailleurs et vice-versa. Bref, ces us et coutumes, tres souvent ne sont acceptés et reconnus que par les membres d'une même communauté.
Les ceremonies reservés aux cranes de ceux qui sont morts il y'a de cela de nombreuses années, pratiqués à Bafounda et dans l'ouest en general ne sont-elles pas intrinsèques à la cultures des habitants de cette region? nous osons repondre par l'affirmative. Elles sont acceptés par tous. C'est pour cela qu'elle necessite une épargne consistante. Pour tout dire, les funérailles que les habitants de l'ouest du pays organisent annuellement dans le dessien de rendre un hommage tout à fait merité aux personnes chères disparues à un effet induit indéniable sur tous les plans.
Sur le plan economique, si l'on peut faire une étude statistique sur la periode de novembre à mars, periode de saison sèche pendant laquelle s'organisent presque chaque semaines des funerailles dans de nombreux villages que compte la region de l'ouest cameroun, l'on se rend bien vite compte que toutes les activités connaissent un grand essor. Que ce soient les transporteurs routiers, que ce soient les differents postes de peages situés entre Douala et l'ouest ou entre Yaoundé et l'ouest, tous enregistrent des recettes astronaumiques du fait des parents, amis et connaissances qui voyagent beaucoup pendant cette periode, dans le dessein de prendre part à ces differentes céremonies. Dans ce concert, peut-on dire que les commerçant ne sont pas à signaler?

la suite bientôt disponible

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